Dans un marché de l’emploi toujours plus concurrentiel, les entreprises doivent ajuster leurs politiques salariales et leurs approches de gestion des talents pour attirer et retenir les meilleurs profils.
Les résultats de l’enquête 2024 sur les jeunes diplômés, alternants et stagiaires offrent une vision éclairée des dynamiques actuelles et aident à identifier les leviers à actionner pour bâtir des stratégies efficaces.
La renommée des écoles continue de jouer un rôle déterminant dans les politiques de rémunération des entreprises. Par exemple, il existe une différence de 5 000 euros par an entre un jeune diplômé issu d'une école de commerce de premier rang et de troisième rang. Cette tendance souligne l'importance de l'établissement dans la détermination des salaires de départ.
Près de 59 % des entreprises n’ont pas encore instauré de grilles salariales spécifiques pour les jeunes diplômés, bien que plus d’un tiers d’entre elles (36 %) prévoient de le faire. En revanche, les alternants et stagiaires bénéficient plus souvent de telles grilles (53 % et 72 % respectivement), qui sont régulièrement mises à jour pour s’aligner sur les tendances du marché.
L’étude met en lumière des écarts de rémunération selon les secteurs et les régions. L’industrie et les services financiers offrent les salaires les plus attractifs pour les jeunes diplômés. Géographiquement, l’Île-de-France se distingue avec des salaires plus élevés, attirant de nombreux nouveaux entrants, tandis que d’autres régions compensent avec un coût de vie plus bas.
Cette enquête s’accompagne d’un questionnaire sur les politiques et pratiques RH, qui explore ce que les entreprises offrent au-delà de la rémunération. Il s'agit de mieux comprendre les initiatives mises en place pour attirer et fidéliser les jeunes talents, telles que la flexibilité au travail, les opportunités de développement professionnel, et les mesures de bien-être.
Ces résultats mettent en lumière les nouvelles attentes des jeunes talents et soulignent l’importance pour les entreprises de repenser leurs pratiques de rémunération afin de rester attractives.