Thomas Brault, Responsable du Département Commercial, Pôle ETI IARD – Gras Savoye Ile-de-France Centre
D’où vous vient votre passion pour l’équitation ?
Je monte depuis que je suis petit, c’est une passion familiale ! J’ai fait de la compétition de mes 10 à 20 ans, en concours complet qui comprend des épreuves de dressage, saut et cross. J’ai même été 8ème aux Championnats de France Junior.
J’ai pensé en faire mon métier à un moment, mais c’est un milieu très aléatoire en termes de rentabilité, il est difficile d’en vivre. Après un long break entre 2006 et 2014, j’ai racheté un cheval, Alésia, que je monte aujourd’hui. On a fait beaucoup de compétitions ensemble et bien progressé et j’ai repris les concours, uniquement en saut d’obstacles qui est ma discipline préférée.
Comment arrivez-vous à concilier l’équitation à ce niveau avec votre vie professionnelle ?
Comme tous les sports de haut niveau, c’est prenant. Il faut s’occuper des chevaux au quotidien. J’essaie de monter au moins une fois dans la semaine et le week-end. Si je ne peux pas m’occuper de mes chevaux, mon père, qui est mon coach depuis le début, ou ma compagne prennent le relais. Partager cette passion avec mon entourage facilite la gestion.
Pour les concours, l’organisation est différente. Ils se déroulent surtout aux beaux jours, du 30 mars au 15 octobre, donc le rythme peut être très dense, avec 35 épreuves étalées sur une vingtaine de week-end. Les concours demandent une organisation logistique importante, j’essaie de rationaliser les déplacements. L’Ile-de-France est une région assez équestre, il y a tout ce qu’il faut pour courir sans aller très loin.
Vous avez deux chevaux, Alésia et Jackass, comment les avez-vous choisis ?